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COUP DE BALAI DANS L’EGLISE VAUDOISE

- Chronique d’une grève de la faim pastorale et autres péripéties -

• juin 2019 •

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Design de couverture : Sophie Rubin - sophierubin@sunrise.ch

Les dirigeants de l'Eglise Evangélique Réformée du Canton de Vaud n'ont jamais pardonné au pasteur Daniel Fatzer le délit de solidarité, commis en juin 2016 au cours d'un culte public radiodiffusé, en faveur d'un collègue injustement traité par sa hiérarchie employeuse. Ils ont licencié le coupable sur le champ.

 

Il faut dire que dans la communauté phare de Saint-Laurent-Eglise à Lausanne, il multipliait depuis plusieurs années les initiatives inhabituelles, les actions spectaculaires et les confrontations que d'aucuns considéraient d'un regard suspicieux. Et la communauté habitée à son exemple par l'Esprit du Christ, suivait avec conviction !

 

Son licenciement brutal déclencha chez l'incriminé un jeûne de protestation de 23 jours, accompagné d'un enfer médiatique inconnu jusqu'alors en Suisse romande dans les milieux d'Eglise. Une partie importante de la population, chrétiens et non chrétiens, s'enflamma à propos de cette saga, dont on s'accorda à dire qu'elle n'était vraiment pas à l'honneur de la respectable institution…

 

Aujourd'hui encore, la réprobation populaire à l'égard de ses autorités affecte la vie de l'Eglise vaudoise. Cette chronique rend compte de péripéties, révélatrices d'un mode de pouvoir ecclésial dont les abus et l'intolérance n'auraient jamais dû se produire.

AJ - mai 2019

 

Ce livre reconstitue l’enchaînement d’événements qui a conduit en quelques années l’Eglise vaudoise à cette situation sidérante : six pasteurs licenciés et nombre de ministres en état de maltraitance institutionnelle. Comment est-on arrivé à ce désastre ? L’affaire Fatzer n’a pas été la plus douloureuse, mais la plus médiatisée. Le désarroi dans la société a été palpable…

Daniel Marguerat, théologien • Prof. honoraire de l’Université de Lausanne

 

C’est le pouvoir, en tant que tel, qui est abusif dans une Eglise, quelle qu’elle soit. La Suisse politique fonctionne très bien selon le principe d’acratie, c’est-à-dire d’absence de pouvoir, de sa dilution au point où chaque citoyen en détient une parcelle. C’est un bon modèle pour toutes les Eglises. Elles doivent se dispenser d’un organe central administratif et d’une instance de régulation dogmatique.

Jacques Neirynck • Prof. honoraire EPFL • A-Conseiller national PDC • A-Député au Grand Conseil Vaud

Collection : Les yeux ouverts & les oreilles attentives

ISBN : 978-2-9561672-4-2 

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